• NDLR : Attention, dans ce témoignage, je ne cache rien, j'utilise un vocabulaire qui pourrait heurter certaines personnes. Ce témoignage a pour but de toucher ceux qui sont dans cette situation et qui n'arrivent pas à se s'en sortir.
    Aujourd'hui, je témoigne pour briser la puissance des ténèbres sur d'autres vies et je n'ai rien à faire des jugements car Jésus est mon avocat ! ;)

    Tout petit, bien que né dans une famille chrétienne, Satan a voulu me rendre esclave et avoir une certaine autorité dans ma vie. Ainsi, dès mon plus jeune âge, mon maître d'école pédophile faisait des attouchements à quelques uns de mes camarades, ainsi qu'à moi-même. Plus tard, j'ai découvert très tôt la masturbation par quelques gamins qui pratiquaient cela en pleine cours de récréation, et de fils en aiguille, je me suis mis à la pornographie (magazines, vidéo et même Internet). A cause de cela, je me suis fait beaucoup de mal, ainsi qu'à quelques personnes de mon entourage.

    Bien que né de nouveau et baptisé, ça faisait plus de 10 ans que j'étais devenu dépendant. On a bien prié pour moi, mais c'était toujours là. La première chose dont j'ai été délivré est la culpabilité que Satan mettait sur mes épaules, car j'ai vite compris que c'était un autre piège...

    Lorsque j'ai décidé d'en parler autour de moi, j'ai découvert que je n'étais pas le seul dans le même cas que cela touche beaucoup d'hommes chrétiens et même quelques femmes chrétiennes.
    C'est en commençant à parler de ce problème autour de moi il y a 5 ans, que le Seigneur a commencé une guérison car à la lumière, les ténèbres ne peuvent que s'enfuir !
    Ainsi la puissance de ce lien diminuait mais revenait de temps en temps à la surface. Je croyais ne jamais pouvoir m'en sortir...

    Quelques jours avant ma délivrance, j'avais fait cette prière à notre Père qui est dans le ciel :

    "Papa, je veux te servir, mais pour que tu m'utilises avec puissance, il faut que tu me délivres définitivement de la pornographie, sinon jamais je n'aurais assez d'autorité devant les puissances des ténèbres et cela pourra être pour moi une occasion de chute si je rentre dans le ministère ! Ma seule raison de vivre, c'est toi, et je ne veut pas être un serviteur inefficace, alors délivre moi ou prends moi auprès de toi !".

    Le Seigneur a entendu ma prière !

    Le 5 mai 2005, je me suis rendu à une conférence de guérison en suisse (http://www.healing-ministries.org/fr), et alors que le pasteur Jean-Marc Bigler enseignait sur la délivrance, mon corps s'est mis à trembler et j'ai commencé à avoir des fourmis dans les mains. Cela me paraissait étrange, j'étais mal à l'aise et pour la première fois je me suis dit que même chrétien né de nouveau, je pouvais avoir quelque chose comme un démon. J'avais un noeud à l'estomac, et pendant l'enseignement, je sentais ce noeud qui montait au niveau du coeur et je avais l'impression que ça voulait sortir.

    A la fin de la prédication, ce noeud est redescendu. Jean-Marc Bigler a alors annoncé que ceux qui sentaient un "travail" qui commençait en eux pouvaient se rendre dans une salle de délivrance; bien qu'ayant hésité face aux regards de ceux qui m'entouraient, je m'y suis rendu ne serait-ce que pour être certain que je n'avais rien...

    Dans cette salle ce pasteur nous a dit de souffler pour expulser le ou les démons. A ce moment, j'ai bien fait de ne pas raisonner et me dire "c'est n'importe quoi : comment le fait de souffler dans le monde physique peut expulser quelque chose dans le monde spirituel. En plus je ne suis pas certain d'avoir un démon...", sinon je serais encore au même point aujourd'hui ! Alors, j'ai soufflé et la présence de Dieu dans cette pièce a fait que "cette chose" qui me liait s'est manifestée de nouveau par des tremblements et ce noeud qui remontait. Mais cette fois il a continué dans mes deux bras pour redescendre jusque dans les mains : je sentais physiquement la présence de quelque chose !!! Une femme qui priait pour moi sentait que ça ne voulait pas sortir de la main : je ne lui avais rien dit, mais c'était bien le cas ! J'avais du mal à contrôler ma main qui devenait presque paralysée. Mais je continuais à souffler, faisant confiance à Dieu. On m'a dit "c'est bon tu peux y aller", mais je sentais que cette chose s'accrochait encore à mes mains : je le sentais physiquement comme si quelqu'un s'accrochait réellement, et je me suis dit : "Non, je ne sortirais pas de cette salle tant que je n'aurais pas eu ma délivrance totale !" ; et là, au fur et à mesure, j'ai sentis ce démon glisser le long de mes mains tout en essayant de résister jusqu'au bout.

    Enfin ! J'étais délivré ! Je ne saurais expliquer ce qu'il s'est réellement passé, si ce démon était dans ma chair ou comme attaché à moi extérieurement. Je ne saurais dire non plus s'ils étaient plusieurs car pendant ce temps, j'ai brisé par ma parole les liens de mon enfance, je me suis assuré d'avoir pardonné à toutes les personnes par qui cela était venu, et dit à haute voie des noms de péchés que je pratiquais : impudicité, masturbation, pornographie, ... Mais quoi qu'il en soit c'est parti et je suis enfin complètement libre ! Gloire à notre Seigneur Jésus ! Quelle joie et liberté dans mon cœur !

    Vous savez, ce qui nous manque pour obtenir notre guérison ou notre délivrance, c'est le manque d'enseignement ! La Bible nous dit :

    Osée 4:6 : "Mon peuple périt parce qu'il manque de connaissance".

    Frères et soeurs, si vous saviez quelle autorité vous avez face aux oppressions de votre vie ! Jésus a tout accompli sur la croix... TOUT accompli. Et vous avez hérité de son autorité.
    Vous savez, un chien (démon) peut être agressif, mais si son maître lui dit "couché", alors ce chien soumis à l'autorité de son maître se couche. Quand vous êtes chrétien né de nouveau, c'est comme si vous étiez revêtu d'un habit de policier, et même les personnes importantes doivent vous être soumises.
    Vous avez cette autorité face aux maladies et oppressions de votre vie !

    Votre papa vous aime et veut que vous soyez délivré et guéri ; quel père souhaiterait que son enfant soit malade ou blessé ?

    Je n'ai pas de recette pour ceux qui sont dans le même cas que dans lequel j'étais, mais voici selon moi les conditions minimums (attention, je n'en fait pas de doctrine !) :

    Avoir conscience que vous pouvez avoir un démon (dans la chair ou qui vous agrippe)

    Vouloir avant tout voir la gloire de Dieu.

    Avoir pardonné à tout le monde.

    Briser par la parole les liens et "portes ouvertes" dont vous avez connaissance.

    Entrer dans la présence de Dieu en se mettant dans une attitude de louange / adoration.

    Remercier Dieu de votre autorité en Jésus Christ et prendre conscience de cette autorité.

    Dans la présence de Dieu, prendre autorité au nom de Jésus face à la maladie ou l'oppression : vous avez été racheté au plus grand prix par le sang de jésus : Satan n'a aucun droit ni autorité dans votre vie, il doit lâcher ce qu'il tient en vous!

    Faire un acte dans le physique (tousser, souffler, ...) et laisser Dieu agir dans sa présence.
    Il est mieux d'être enseigné auparavant pour susciter votre foi et prendre conscience de votre cas.

    Vous pourrez par exemple trouver des enseignements audio de Jean-Marc Bigler sur http://www.soterianet.org/html/cassettes.html.

    Tous peuvent s'auto délivrer, mais si rien ne se passe, priez avec quelqu'un qui a une onction particulière pour la délivrance.

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  • Je suis issu d'une famille italienne de neuf enfants dont je suis le dernier.

    Notre famille a été marquée par une grande déchirure, mon père est parti alors que j'avais cinq ans.
    Mes grands frères ainsi qu'une de mes sœurs sont alors tombés dans une marginalité totale: La toxicomanie, le trafique de drogues, le vol, la débauche et tout ce qui s'en suit ...

    J'ai grandi avec un sentiment de vide et de solitude devant finalement me conduire aux mêmes pratiques que mes aînés qui se droguaient dans le sous-sol de la maison.

    Un jour, dans un état second, ils acceptèrent de me faire fumer mon premier joint, j'avais une douzaine d'années. J'en fut malade, mais je recommençai malgré tout. J'y ai pris goût finalement, j'avais l'impression de pouvoir fuir mes problèmes, ma solitude.

    A l'âge de treize ans ce furent les cocktails « alcool-médicaments », à cette époque, nous avions un groupe de musique Punk-Rock, nous étions souvent pris dans des bagarres, affrontant d'autres mouvements comme les Skinheads par exemple ; nous aimions faire la loi dans notre quartier, nous nous sentions alors invincibles.

    A quatorze ans, j'en étais déjà à l'héroïne, j'en revendais et j'en faisait une consommation personnelle ...

    Le groupe de musique, le bussiness, les filles, la réputation dans ce milieu, je croyais que c'était l'idéal et que ça irait toujours bien. Quelle illusion !

    J'avais seize ans lorsqu'il fallut commencer à payer l'addition : certains potes sont morts d'overdose, notre groupe dissous à cause de ce maudit produit qui nous a amené des problèmes de santé, des problèmes avec la justice. Dès lors ce « paradis artificiel » est devenu un enfer, la drogue était devenu un moyen de prendre la fuite, d'échapper à la réalité, une sorte d'autodestruction, ce n'était plus un jeu, encore moins un plaisir mais un engrenage terrible !

    A cela vint s'ajouter la prise de L.S.D., d'acide, comme on l'appelle communément, un hallucinogène qui a la particularité de détruire les neurones à la vitesse « grand V », et je fuyais de plus en plus le monde réel. En fait, au fond de moi, je voulais en finir, mourir, mais Dieu avait son plan pour ma vie !

    Un jour alors que je cherchais un endroit pour dormir, je suis entré dans une église, le banc était si inconfortable qu'il m'était impossible de trouver le sommeil.

    Alors en apercevant une grande croix avec le Christ cloué dessus, j'ai commencé à lui poser des questions : « Si tu es le Fils de Dieu pourquoi es-tu mort ? », et tout en m'adressant à Jésus j'avais l'impression d'être écouté et rapidement je commençai à lui vider mon sac et lui demandai s'il pouvait m'aider et changer ma vie, je sorti ensuite de cette église oubliant très vite la prière que j'avais alors adressé à Jésus.

    Quelques jours plus tard, comme par hasard je rencontrais un chrétien tenant un stand de bibles sur le marché, il commença à me parler de Jésus, des miracles qu'il faisait, des vies transformés...

    Ma première réaction fut la moquerie : « d'ou pouvait bien sortir cet illuminé ? », je pensais que cet homme était un original comme moi, un gars un peu détraqué.

    Quelques temps plus tard, un de mes frères sombra dans le coma à cause d'une surdose de barbituriques, coïncidence, c'était un jour de marché ou le fameux chrétien tenait son stand.

    Je l'ai fait appelé pour prier au chevet de mon frère et il a accepté, et à peine arrivé s'est mis à intercéder, quand tout à coup, mon frère s'est relevé.

    Un miracle venait de se produire devant mes yeux, et je me dis alors que tout ce dont il parlait était vrai.

    Ce chrétien m'a demandé si je voulais rencontrer Dieu et j'ai répondu : « oui, pourquoi pas ? ». Alors il m'a invité à confesser mon péché et je l'ai fait, c'est alors que j'ai ressenti un poids se retirer de mes épaules. Ensuite, il a prié afin que je reçoive le Saint Esprit, et là pour la première fois de ma vie j'ai découvert la présence de Dieu, j'étais envahi de l'amour de Dieu. C'est inexprimable ! La paix de Dieu est descendu sur moi, c'était tellement intense.

    Ce brave homme m'a alors dit : « Tes péchés sont pardonnés et l'Esprit de Dieu habite en toi, tu es chrétien maintenant », ce fut le plus beau jour de ma vie !!!

    Instantanément, je fus délivré de mes chaînes et ma vie fut transformée.

    C'était le samedi 15 mars 1984, jour à jamais gravé dans ma mémoire.

    Aujourd'hui je réalise le grand privilège que Dieu m'accordé en sauvant ma vie.

    Il ne reste qu'un triste tableau de mon ancien milieu, beaucoup sont morts d'overdose, du sida, certains ont fini en psychiatrie et d'autres en prison.

    Aujourd'hui, ma vie est comblée par la présence de Dieu et mon vœux le plus cher c'est d'annoncer le message libérateur de l'évangile.

    La bible dit : « Quand un malheureux crie, Dieu l'entend et il le délivre de toutes ses détresses » .

    Toi aussi tu peux connaître le secours de Dieu, il te suffit d'invoquer Jésus de tout ton cœur, de lui avouer ton péché, ta misère et de lui demander de venir changer ta vie.

    Tu ne tarderas pas à le voir agir dans ta vie et à se révéler à ton cœur. Que Dieu te bénisse avec abondance.

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  • Voici comment j'ai arrêté de fumer après 34 ans et avant que je décide pour de bon d'arrêter, je fumais jusqu'à trois paquets de 25 cigarettes, ce qui faisait 75 cigarettes par jour. J'en avais toujours une à la bouche et je fumais parfois par habitude, parfois j'allumais une cigarette et je l'oubliais dans le cendrier.

    J'étais toute jeune dans mon cheminement spirituel avec Jésus, environ 6 mois après avoir donné ma vie à Jésus, Jésus était devenu Mon Amour Le premier. Lorsque je lisais la Bible, j'avais souvent une cigarette à la main et la Bible dans l'autre et un moment donné, je n'était plus capable de faire les deux, enfin lire et fumer. Et j'avais un choix à faire, lire la Bible ou fumer. Car lire la Bible me demandait une grande attention, car Dieu touchait tellement mon coeur que j'aimais la lire de plus en plus et je ne voyais pas le temps passer, mais en même temps, je sentais aussi un grand besoin de fumer. Oh! quel combat cela était ???

    Un jour lorsque j'étais au culte, il y a eu un homme qui a donné un témoignage sur comment Dieu lui demandait d'arrêter de fumer, mais cet homme était en santé pourtant et cela avait vraiment touché mon coeur pareil. Mais ce que je ne savais pas, c'est que Dieu avait pris cet homme pour me dire que Dieu pouvait m'aider à arrêter de fumer. Parce qu'au jour de son témoignage, je n'étais plus capable de fumer sans tousser et j'avais mal dans mes poumons à chaque cigarette que je fumais et d'après mon médecin, il me restait juste une partie d'un poumon qui était bon et l'autre était complètement bouché par la nicotine. C'est après ce témoignage que je constatais que ma santé n'allais plus très bien, c'est pourquoi je pris la décision d'arrêter ce poison pour ma vie.

    Alors c'est le 1 février 1989 à 10 heures du matin que je décidais de faire mon dernier effort pour arrêter de fumer, il me restait trois cigarettes dans mon paquet et je les fumais toutes une derrière l'autre, par la suite j'avais la gorge vraiment enfumée aussi. Mais j'avais en mon coeur la ferme intention que cette fois j'en finirait pour de bon avec la cigarette, parce que cette fois j'avais Jésus en mon coeur pour m'aider. Ensuite je téléphonais à l'épouse de celui qui avait arrêté de fumer et je lui demandais de m'aider à prier Jésus pour que j'arrête de fumer. Et là on se met à prier et je disais à Jésus, que je Lui promettais de ne plus fumer et je Lui donnais une condition comme ceci : "si j'ai une envie folle de fumer, j'aurai juste à prononcer Ton Nom et Tu m'enlèveras le goût de fumer" et j'ajoutais aussi que : "si je me mettais une seule cigarette à ma bouche, ça serait fini avec moi et je n'aurais plus jamais la victoire." Et je Lui disait encore : "que je veux être pareil que lorsque je ne fumais pas avant l'âge de 24 ans, car je détestais la cigarette,"

    Ensuite trois mois plus tard, il m'est arrivé une colère avec mon mari et j'ai voulu dégager ma colère sur la cigarette, et lorsque je suis aller au dépanneur pour m'acheter un paquet de cigarette, la serveuse connaissant ma décision, elle m'encourageait à ne pas faire cela, mais par mon entêtement je lui disais, il faut que je défoule ma colère sur moi. Et lorsque je lui ai demandé de me donner ce paquet, elle me l'a donné avec une petite hésitation. Lorsque je me préparais à prendre ce paquet, aussitôt une voix douce et une paix extraordinaire ce faisaient entendre à l'intérieur de moi qui me disait : "Ah!!! tu vas être obligé de tout recommencer!"

    Juste cette phrase m'a saisie et je sentais que je ne pouvais pas lutter contre Dieu et j'ai pris sur moi la décision de dire non, mais je suis certaine que c'est Jésus par Son Esprit qui m'a aidé à dire non à mon envie de fumer et ainsi à renoncer à ma colère envers mon mari. Aussitôt ma décision prise, tout avais disparu au moment de cette décision de ne pas recommencer à fumer et je continuais alors avec Jésus qui m'a aidé pour le reste de mes jours avec la foi que j'avais en Lui comme un petit enfant qui s'attends à tout aide de ses parents.

    Depuis je n'ai plus jamais fumé. J'ai compris par la suite, que je ne devais jamais me défouler sur moi pour quelques soient les épreuves qui arriverait dans ma vie, mais de me prendre en mains avec Jésus qui est Le Seul Chemin, La vie et la Vérité Jean 14:6. Et ainsi j'ai compris aussi comment me délivrer des autres défauts que j'avais pris tout au long de mes jours dans ma chair. Aussitôt que tu mets ta confiance en Lui seul, Jésus t'enlève toutes tes craintes et affermie ta foi et te donne toujours la victoire sur tout ce que tu entreprends avec Lui. Amen!!! 1 Corinthiens 10:13 [Aucune] tentation ne vous a éprouvés, qui n'ait été une [tentation] humaine ; et Dieu est Fidèle, qui ne permettra point que vous soyez tentés au-delà de vos forces, mais avec la tentation Il vous en fera trouver l'issue, afin que vous la puissiez soutenir.

    La guérison 

    Mes deux poumons sont redevenus normal après plusieurs mois évidemment et je suis devenue comme avant lorsque j'avais l'âge de 24 ans et je n'ai plus jamais remis un cigarette à ma bouche, car Dieu m'a aidé aussi à être fidèle à ma promesse que je Lui avais fait. Il y a de cela maintenant 15 ans et je respire tellement bien et ça sens bon partout dans ma maison et mes vêtements sentent bons aussi ainsi que mes murs dans la maison qui ne sont plus jaunis. Maintenant je sens de loin les personnes qui fument et lorsque l'occasion se présente je leur donne ce témoignage que Jésus est Le seul sur qui on peut s'appuyer pour toutes choses dans sa vie personnelle. Amen!!!

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  • Je suis né dans la région lyonnaise, dans une famille catholique, non pratiquante. A la maison, il n'était jamais question de Dieu. Nous étions plus préoccupés par les choses matérielles que de Dieu qui n'était le sujet d'aucune conversation. Mon père était essentiellement intéressé par sa réussite professionnelle. Il ne buvait pas, ne fumait pas et s'entendait très bien avec ma mère. J'ai passé, dans ce foyer, une enfance sans problème.

    En entrant au lycée, je découvris une certaine indépendance : nous allions entre jeunes au café, après les cours; je commençais également à sortir le soir dans les boîtes de nuit, en compagnie d'un cousin. J'étais heureux de pouvoir me couper un peu de mon milieu familial, j'avais le désir de connaître autre chose. Cependant, je fus déçu car ces sorties ne répondaient pas à mon attente, et elles ne correspondaient pas à ma nature.

    UNE MANIERE DE M'AFFIRMER

    Je m'isolai à nouveau chez moi, jusqu'au jour où je fis la connaissance de deux jeunes gens que je trouvai différents de ceux que j'avais connus auparavant. Ils m'introduisirent dans les milieux anarchistes où l'on contestait les fondements même de la société actuelle. Je m'adaptai rapidement à ce groupe, me laissant pousser mes cheveux, ne m'habillant plus que de jeans délavés. Ce fut la guerre à la maison, mais je me sentais libre, différent des autres, j'avais trouvé une manière de m'affirmer.

    Dans ce groupe, nous écoutions beaucoup de musique, musique pop, douces, "planantes", ou au contraire, musiques hard, violentes. Mais c'est là surtout que je fis la découverte de la drogue, qui jusqu'alors m'était restée inconnue.

    EN ROUTE POUR AMSTERDAM

    Dès la première fois que je fumais du haschich, je fus séduit: c'était doux, agréable. Je mettais sans le savoir, le doigt dans l'engrenage. En effet, je pris de la drogue de plus en plus fréquemment, malgré les difficultés que représentaient l'approvisionnement, le prix, la police, les parents et l'école. Rapidement je suis passé du "H" à la Marie Juana, aux herbes colombiennes, et enfin au L.S.D. et aux autres drogues plus dures. Ces drogues provoquent une accoutumance psychologique plutôt que physique. Leur effet dure longtemps, de 12 à 18 heures, et apporte une sensibilité intense aux sensations extérieures, des hallucinations. C'est ce que l'on appelle un "voyage". Dans le même temps je fréquentai le monde des grands concerts pop, des festivals, under ground, rock and folk, etc...

    Une question se posa alors pour moi: qu'allais-je faire maintenant ? Cette incursion dans l'univers de la drogue remettait en cause la place que je désirais tenir dans la société. Je choisis de ne pas suivre la filière classique: études, travail, famille, et je décidai de suivre une autre direction: celle du voyage, de l'aventure, de la liberté.

    Je partis donc un jour avec des amis, le sac au dos: nous avions laissé croire à nos parents que nous nous dirigions vers le Midi, mais notre but était tout autre. Il s'agissait d'AMSTERDAM.

    N'ayant pas suffisamment d'argent sur nous, nous dûmes passer la frontière hollandaise en fraude. Arrivés à Amsterdam, nous y trouvâmes des centaines de jeunes semblables à nous, provenant de toute l'Europe et même de plus loin. En effet, dans cette ville, les possibilités de se procurer la drogue sont grandes et la répression est minime. Cela nous permit de pénétrer toujours plus profondément dans le milieu des toxicomanes. Nous nous lançâmes avec mes amis dans un petit trafic et nous eûmes ainsi largement de quoi nous payer les soirées en boite de nuit et la drogue qui nous était nécessaire.

    MA RECHERCHE PHILOSOPHIQUE

    Au bout de sept mois de cette vie, j'aspirai à autre chose: il me fallait la drogue, certes, mais avec un but, une direction. Je commençai alors ma recherche intérieure au travers de toutes sortes de doctrines, de la philosophie hindoue à Moon, Krishna, à l'initiation au yoga, cherchant à tout comprendre et étant intéressé par tout.

    Je rentrai alors à Lyon en auto-stop, mon but étant de me faire émanciper par mes parents (la majorité étant alors à 21 ans), de me faire établir un passeport et de gagner suffisamment d'argent pour partir au PAKISTAN et en INDE.

    Mes parents cédèrent pour ne pas avoir d'ennuis avec la justice et je recommençai ma vie de bohême, avec ses moments exaltants, mais aussi avec ses moments de profonde tristesse et de solitude. Je vécus un moment dans des communautés rurales, pensant que je trouverais une réponse à ma recherche par un retour à la nature. Mais rien, de tout ce que j'avais étudié ou essayé jusque là n'avait encore répondu à mon attente. Je désirais de plus en plus partir pour l'Inde, il me fallait donc de l'argent; et à nouveau, je me lançai dans le trafic de drogue, avec un ami. Nous prenions souvent de gros risques, car nous voulions faire le plus de bénéfice possible, afin de rester en Inde le plus longtemps possible.

    UN AMI QUI A BIEN CHANGE

    Un jour, alors que j'étais à la recherche d'un client, place centrale à Lyon, je rencontrai un ancien ami, que je ne reconnu pas tout de suite, à cause du changement qui s'était opéré en lui.

    Il me parla de la Bible, de Jésus, de sa foi nouvelle, et il me raconta son expérience de conversion. Curieux de tout, j'acceptai de l'accompagner à une réunion évangélique, rue Robert, le soir même.

    Là je fus d'abord surpris par la diversité de l'auditoire: il y avait des gens de toute race, de tout âge, de tout milieu social. Je ne compris pas grand chose au message apporté ce soir-là mais je retins une chose: c'était que Jésus pouvait changer ma vie, comme Il l'avait fait pour mon ami, et que moi, avec mes habitudes, ma manière de vivre, le personnage que je jouais, j'évoluai dans un monde diamétralement opposé à celui de toutes ces presonnes.

    Comme ce contact avec l'Evangile me mettait mal à l'aise, je laissai mon ami et repris de plus belle mon trafic de drogue. Cependant, depuis ce jour, une question me poursuivait: "Et si Dieu existait vraiment ?" Alors même en pleine boîte de nuit, au petit matin, il m'arrivait de passer des moments d'angoisse terrible, où je me sentais accusé par ma conscience, où je voyais ma vie triste, misérable, perdue. Je sentais bien que tout ceci ne menait nulle part et qu'il me faudrait changer de direction. Mais j'étais pris dans un engrenage que je ne pouvais arrêter.

    Cela dura six mois. Un jour, je me fis voler toute ma drogue, ce qui me fit réfléchir: tout ce que j'avais amassé, tous les risques que j'avais pris, tout ce que j'avais engagé, n'avait servi à rien. J'avais tout perdu. Je repensai à mon ami, à ce qu'il m'avait dit, je me souvins également qu'il m'avait dit d'aller chez lui, à Montbéliard, quand je le voudrais. Je me dis que c'était peut-être le moment.

    COMMENT JESUS M'A TRANSFORME

    Arrivé à Montbéliard, je refusai d'aller à une réunion et je restai chez mon ami, pour discuter. Au bout d'un moment, il me dit: "Ecoute, Michel, je ne peux rien pour toi, je n'ai ni la force ni le pouvoir de te changer, mais si toi, tu demandes à Jésus de le faire, Il le fera".

    Je ne voulais pas prier, m'engager, je me posais encore des questions. Tout cela était-il la vérité, ou ne s'agissait-il que d'une expérience psychologique, mystique, comme tant d'autres ?

    Je décidai qu'il me fallait savoir de toute façon: ou la Bible disait la vérité et cette expérience dont on me parlait était authentique, ou elle ne racontait que des histoires, comme les autres philosophies. J'essayerai et je ne partirai pas de là avant de savoir à quoi m'en tenir.

    Un soir, en compagnie de mon ami, je priai pour la première fois. J'étais prêt, si Dieu existait, à ne mettre aucune limite à son action, à le laisser faire ce qu'il voulait dans ma vie; je m'approchai de Lui sans poser de condition. Et au moment même où je priais, je sentis dans mon coeur la voix de ma conscience qui me parlait et me disait: "Si tu laisses ta vie, ton passé, je ferai de grandes choses pour toi". Alors je Lui répondis: "Oui, fais tout ce que tu veux en moi, je ne te connais pas, mais j'ai confiance en toi". Ce soir-là, je pris mon engagement.

    En rentrant chez mon ami, je demandai à sa femme de me couper les cheveux: non pas que cela eut une importance particulière, mais c'était ma manière à moi, personnelle, de montrer que je laissais tout ce qui faisait mon passé, que je changeais de vie, de monde. Avec mes cheveux, tombait le symbole de tout ce que j'avais été auparavant.

    Le lendemain, il ne se passa apparemment rien d'extraordinaire; cependant, à la fin de la journée, je me rendis compte que je n'avais pas une seule fois envie de fumer, ni de prendre de la drogue, ni de partir aux Indes. J'étais transformé.

    Je me mis à lire l'Evangile et à prier avec ferveur alors que je n'en avais jamais eu le désir jusque là. Et dans ces moments de lecture et de prière, je découvrais Jésus, présent à mes côtés, vivant, agissant, exauçant mes prières. Et je passais des heures ainsi.

    Je me mis également à aimer les réunions, à apprécier la présence des autres chrétiens. Je faisais la découverte de l'église. Grâce à ces gens, qui ne m'ont jamais jugé ni rejeté, grâce à leur aide, leurs prières, je pus tenir bon, dans ma nouvelle voie. Je repris une vie normale, trouvai du travail, un logement, me réconciliai avec mes parents. Mais ce qui importait, pour moi avant tout, c'était Jésus: Il était mon but, toute ma vie était en Lui et c'est grâce à Lui, mon seul objectif, que je réussis mon changement de vie.

    Car au début cela me fut difficile, à moi qui avais toujours vécu une vie de bohême, de m'adapter au travail, aux horaires réguliers, de fréquenter "Monsieur tout le monde". Lorsque l'on débute dans la vie chrétienne, il faut une volonté ferme, le soutien de Jésus-Christ et la prière des autres pour tenir bon.

    MON ENFANT SE DROGUE, QUE FAUT-IL FAIRE ?

    Le monde de la drogue est terrible: il nous rend esclave, ruine nos capacités psychiques, intellectuelles, nous tient à sa merci par des passions incontrôlables. Beaucoup de gens me demandent: "Mon enfant se drogue, que faut-il faire ?" Je leur répondrai brièvement: "Aimez-le vraiment, ne rompez jamais la communication avec lui, priez Dieu, mettez-le en contact avec le message de Jésus-Christ, et Dieu fera un miracle comme Il l'a fait pour moi".

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  • A LA RECHERCHE DE LA VRAIE VIE

    Je suis né en 1947 en Allemagne à Baden-baden, puis j'ai passé une partie de mon enfance en Afrique, mais surtout au Cameroun. J'ai été élevé dans le catholicisme traditionnel: messe tous les dimanches, catéchisme, sacrements...etc
    Plus tard, lorsque ma famille est venu vivre en France, je me suis désintéressé de la religion parce qu'un de mes copains dont la famille était athée se moquait de moi. J'ai donc cessé de fréquenter l'église, et de toute façon, je ne comprenais pas grand chose aux sermons du curé.

    J'ai appris le métier de menuisier que j'ai exercé ensuite. Puis je suis allé à l'armée, et en 1968 je côtoyais des amis qui lisaient de la littérature philosophique. Je n'avais jamais réfléchi de ma vie. C'est donc la première fois que je me posais des questions : Pourquoi existe-t-on ? D'où vient-on ? Pourquoi l'univers existe-t-il ? Pourquoi l'homme est-il méchant? Pourquoi souffre-t-on ? Où va-t-on après la mort...? Alors, je me suis mis à lire des livres "existentialistes", qui incitent à se poser des questions, (ce qui est bien), mais par contre ils n'offrent aucune réponse, ce qui conduit à une angoisse existentielle. Le coté positif de tout cela, c'est que cette quête m'a stimulé à chercher des solutions.

    J'avais été marqué par la culture africaine. En effet, vivre dans un autre pays, nous marque pour la vie, surtout quand cette culture est vraiment différente, avec une autre mentalité et une autre manière de concevoir l'existence. De plus, j'étais plutôt mal à l'aise en France car j'avais du mal à accepter le matérialisme qui y régnait.
    J'ai donc voulu connaître les autres cultures et les autres religions. Avec deux autres copains que j'avais connus à l'armée, nous avons décidé de découvrir le Maroc.
    C'est là que j'ai fumé du canabis (ils appèlent ça du kif) pour la première fois. Le peu d'argent que nous avions s'est vite épuisé, et nous vivions au bord de la mer et nous avions un ami qui s'appelait Ali Baba. Il nous a prêté un cabanon en bois sur la plage. Nous avons mangé des moules et des oursins, chaque jour pendant plusieurs mois. Inutile de vous dire que j'en avais plus qu'assez. Heureusement, nous avions des amis qui nous invitaient parfois à manger du couscous ou du tajine ! Ces derniers nous ont aussi parlé de l'Islam. La religion commençait à nous intéresser, mais après 3 mois, nous avons réalisé que nous ne pouvions pas continuer à vivre ainsi, mais qu'il fallait gagner de l'argent. Il était donc temps de revenir en France...
    Nous sommes donc repartis à Paris, et nous avons trouvé du travail, dans l'imprimerie, dans la chaussure, et d'autres petits "boulots".

    Ensuite, je suis retourné au Maroc avec un autre copain, puis de retour à Paris, j'ai eu envie de visiter l'Asie. Il a fallu traverser l'Italie, la Grèce, la Turquie, l'Iran (c'était à l'époque du "Shah"), et ensuite l'Afghanistan, oû il y avait encore des caravanes de chameaux. Pour moi, fumer du canabis était plus qu'une habitude, c'était un art de vivre. Ensuite, le Pakistan, où les gens chez qui je logeais m'ont proposé de me convertir à l'Islam. Mais comme j'avais besoin d'amour et de liberté, je les ai quittés car cette religion ne propose ni l'un ni l'autre. Puis j'ai visité l'Inde, et le Népal d'où j'ai été chassé par la police de l'immigration, parce que mon visa avait expiré. C'est là que j'ai commencé à prendre du LSD, ainsi que d'autres substances hallucinogènes. Je suis donc resté un an en Inde, en divers endroits, puis je suis retourné en Europe en stop.
    Là, j'étais "déphasé", et j'avais beaucoup de mal à me réadapter à la vie européenne. Je suis allé voir mes parents, en Touraine, mais le contact était presque impossible avec eux, et je les ai fait souffrir.

    L'idée d'un nouveau voyage s'est alors imposé à moi, et je suis parti à Amsterdam. J'y ai rencontré un copain que j'avais connu en Inde, et nous sommes allés au Danemark pour tout l'hiver. Mais préférant la chaleur, je suis retourné en Inde pour un an de plus, via la Tunisie, le Liban et le Pakistan. J'y ai appris une langue pour me débrouiller. Nous passions l'hiver en plaine, et l'été en montagne (l'Himalaya). Ayant remarqué la beauté de la nature, j'ai compris que ce n'était pas le fruit du hasard, et qu'il devait y avoir quelqu'un ou quelque chose là derrière. De plus, j'ai frôlé la mort plusieurs fois au cours de mes périples, ce qui m'a poussé à réfléchir à l'au-delà, mais n'ayant pas de réponse, j'étais encore plus angoissé.

    Un jour, je suis rentré dans une maison où j'ai vu un petit livre: un "Nouveau Testament", il était déchiré, et il manquait tout l'évangile de Matthieu. Je l'ai emprunté à son propriétaire, et j'ai commencé à le lire. Ce fût mon premier contact avec la Bible.

    Ensuite, je suis allé au Rajasthan, dans une "ville sainte", où j'étais le seul étranger. Je faisais des ablutions chaque jour dans un lac "sacré". Mes amis voulaient me convertir à l'hindouisme, alors ils m'ont amené dans les temples de leurs dieux.. Lors d'une cérémonie, il fallait se courber devant la statue en joignant les mains. Quand c'est arrivé à mon tour, je n'ai pas pu le faire, et je leur ai dit que cette statue ne pouvait pas être un dieu. J'avais au moins compris ça. Ils ne m'en ont pas voulu et m'ont respecté. La société indienne est divisée en "castes" et mon meilleur ami faisait partie de la caste supérieure, les Brahmanes, en principe, les plus instruits et les seuls qui peuvent être prêtres.

    Ensuite j'ai quitté cet endroit, et je suis allé vivre tout seul au bord du Gange. C'était l'époque où les Beatles s'étaient fait initier à la "Méditation Transcendantale" et leur Guru habitait dans un monastère (ashram) où je voulais rester, mais comme il fallait payer, je suis parti. En longeant le fleuve, j'ai remarqué des grottes où vivaient des ermites. J'en ai trouvé une vide et m'y suis installé. J'étais végétarien depuis longtemps déjà, et je me suis mis au régime "frugivore", c'est-à-dire que je ne mangeais que des fruits et je buvais l'eau de la rivière. Mon seul vêtement était un petit morceau de tissu et la vie était très simple. Je faisais mes exercices de yoga, comme mes voisins. Puis j'ai eu la "dysenterie".

    J'ai décidé de remonter en montagne, épuisé et squelettique.
    Je ne connaissais plus personne, et je ne savais plus quoi faire, j'étais "au bout du rouleau". A ce moment-là, une religieuse bouddhiste originaire du Canada est passée et m'a proposé d'aller au monastère tibétain où elle habitait, plus haut dans la montagne. J'ai vécu avec les moines un certain temps, participant aux cérémonies (poudja) et aux enseignements du lama. La nonne qui m'avait amené là possédait un Nouveau Testament que j'ai emprunté, et j'ai lu l'Apocalypse.

    Puis j'ai rencontré un "guru" qui enseignait une technique de méditation qui était, soi-disant, un raccourci pour atteindre le "Nirvana", car dans le bouddhisme, on trouve le cycle perpétuel des réincarnations. Il m'a initié à une méthode appelée "Vipasana", et j'ai voulu devenir moine dans un monastère au village où Gautama a eu son illumination, c'est-à-dire qu'il est devenu "Bouddha". Je me suis fait raser le crâne et je suivais un régime strict. Des restrictions très sévères étaient appliquées : nous ne pouvions écouter de la de musique, nous devions respecter certains jours de silence, dormir sur une planche...Nous méditions plusieurs fois par jour, sans bouger pendant des séances d'une heure.

    Un jour, deux "gars" arrivés au monastère, c'était des français, et comme les cours du soir étaient en anglais pour les étrangers, je leur servais d'interprète. L'un d'eux possédait un gros livre noir: La Bible, achetée à Delhi (la capitale) à 1000 Km de là".
    Après la lui avoir empruntée, je me suis mis à la lire tout en recevant les enseignements du guru et en les expliquant aux deux garçons. C'est là que j'ai lu ce verset: "Celui qui cherche, trouve", ce qui m'a encouragé à poursuivre ma recherche.

    Dans ma tête, ça commençait à se bousculer, car j'essayais de comparer Jésus à Bouddha. Finalement, j'étais de plus en plus impressionné par la personne de Jésus-Christ. D'abord par les miracles, ensuite par la sagesse, par l'amour et par la liberté d'expression qu'il avait face aux religieux (par exemple, quand il dit : "Vous êtes une race de vipère")... Je continuais à leur expliquer les cours du prof, et je leur répétais les paroles de Jésus, jusqu'au jour où celui qui m'avait prêté la Bible m'a demandé de la lui rendre pour qu'il la lise. Quant à moi, j'étais au même point qu'avant avec mes questions sans réponses, et je sentais que je devais partir alors je suis retourné en montagne.

    J'ai rencontré un juif avec lequel j'ai partagé le logement. Il avait une Bible. Après un certain temps, j'ai fait un bilan de ma situation : je n'avais aucune solution à mes problèmes, alors ce n'était pas la peine de rester là plus longtemps.

    Je suis retourné au pays, vivre en communauté dans une vieille ferme, à "Bidon" dans la Nièvre. Nous étions quatre, et nous avions des chèvres, des poules, des ruches, et un jardin de légumes et de canabis... Il y avait un livre sur la cheminée : La Bible ! Je décide donc de la lire en entier ! C'était une version catholique avec les "apocryphes" et des commentaires, je l'ai lue en un an. Le garçon qui avait emmené cette Bible était juif, et nous étions tous en recherche spirituelle, mais il y avait également d'autres livres.

    Un jour d'hiver où j'étais seul, je lisais l'évangile de Jean au chapitre 14, lorsque Thomas dit à Jésus : "Seigneur montre-nous le chemin". En fait, ce n'était plus Thomas, mais moi qui posait la question à Jésus. La réponse de Jésus m'a surpris, car j'aurais tout imaginé sauf ça : "Je Suis Le Chemin, La Vérité et La Vie, nul ne vient au Père que par Moi."
    Personne n'avait pu m'influencer, j'étais seul ! J'ai compris tout d'un coup que c'était Lui, qu'il n'y avait pas d'autre chemin. J'ai abandonné tous les autres. Avant cela, je croyais que tous les chemins menaient au même dieu, et l'instant d'après, je croyais qu'il n'y avait qu'un seul chemin : JESUS CHRIST. Je n'étais pas arrivé au but, mais j'avais une indication. Un peu comme si on est perdu sur une route, et que tout d'un coup, nous trouvons un poteau indicateur qui nous indique le lieu où nous allons... J'ai pris les bouquins sur la cheminée, et je les ai brûlés. Dieu m'a fait comprendre qu'Il ne m'interdisait pas de me «défoncer», mais qu'il fallait que je choisisse : Continuer de fumer du canabis ou le suivre. J'ai donc décidé de le suivre et de me débarrasser de tout ce qui le dérange.

    Je n'ai pas partagé cette découverte avec mes amis, puis nous sommes allés en Suisse dans une communauté bouddhiste, et sur le retour, à Neuchâtel, étant au bout du rouleau, j'ai prié Dieu, lui disant à peu près ceci :
    " Je n'en peux plus, si tu existes vraiment, il faut que Tu fasses quelque chose pour moi, et j'ai lu dans le Livre, que Tu avais des disciples, mais si Tu en as encore aujourd'hui permets moi d'en rencontrer au moins un qui puisse m'aider." Je n'en ai parlé à personne, mais un jour ou deux après, alors que nous faisions du stop pour revenir à "Bidon", un homme nous a pris dans sa voiture, et nous a dit: "Je suis chrétien, je crois en Jésus-Christ, Il est mon Sauveur", et il nous a annoncé l'Evangile. J'étais heureux de voir la réponse à ma prière. J'ai compris que Dieu existe, la preuve, c'est qu'Il répond à la prière. Et j'ai compris qu'Il ne m'en voulait pas, mais qu'Il s'intéressait à moi, ça m'a redonné espoir pour aller de l'avant. Nous avons partagé son pique nique au bord d'une rivière.

    Avant notre retour dans notre communauté, le chrétien nous a donné un livre intitulé : "Si tu veux aller loin", qui parlait de la vie éternelle, c'est ce dont nous avions besoin.
    Au bout d'une dizaine de pages, j'ai dit à mon copain que ce n'était pas la peine de continuer à lire, mais qu'il était préférable d'aller voir cet écrivain. Nous n'avions pas un centime, puisque dans la communauté nous mangions ce que la terre produisait. Ralph Shallis habitait dans le Gard à côté d'Alès, et nous avons mis 5 jours pour y aller.

    Nous avons trouvé sa maison isolée à la campagne, et il n'y avait personne, alors nous avons sorti les sacs de couchage pour dormir dans le garage. Tout à coup, des phares nous ont réveillés, c'était sa femme ! Nous étions gênés, vis-à-vis de cette femme qui rentrait seule en hiver, la nuit dans cette maison isolée, et qui trouvait deux bonhommes dans son garage. Quelle drôle de surprise !.

    Après nous avoir demandé ce que nous faisions, elle nous a proposé de rentrer, et nous a servi du thé avec des biscuits... Puis son mari est arrivé, et nous a demandé ce que nous voulions. Nous lui avons expliqué que nous avions lu son livre et que nous cherchons la vie éternelle. Il a ouvert sa Bible et nous a parlé du problème du péché. Il nous a dit : "Entre vous et Dieu, il y a un mur, c'est tout le mal que vous avez fait. Dieu vous demande de vous repentir!" Alors nous avons commencé à confesser nos péchés à Dieu, ça a duré une semaine. J'étais très mal parce qu'il nous avait parlé de la condamnation... J'étais persuadé qu'avec tout le mal que j'avais fait, je serais jeté dans le feu. Puis il nous a prêché la Bonne Nouvelle du Salut :

    Jésus-Christ crucifié pour nos péchés, et ressuscité, celui qui croit en Lui est pardonné, et reçoit la vie éternelle gratuitement... Je n'arrivais pas à le croire. Six jours après, cet homme a compris que j'avais un blocage à cause de l'occultisme. En effet, j'avais fait de la radiesthésie, du yoga, de la méditation, des voyages astraux et d'autres choses (drogues et alcool). Il m'a dit de le confesser, et a prié pour que je sois délivré de ces liens.

    Le lendemain dans la campagne, avec mon copain, nous avons lu un petit texte des Ecritures et après dans la prière je me suis confié au Seigneur. Je me suis emparé par la foi de Ses promesses. Notamment de celle-ci: "Celui qui croit en moi a la vie éternelle". C'est ce petit verbe "a" qui m'a vraiment convaincu parce qu'il est au présent, auparavant je croyais que la vie éternelle commençait après la mort. C'est à ce moment là que je suis né de nouveau, c'était en décembre 1974.

    A partir de là, j'ai démarré une nouvelle vie, avec le Seigneur dans mon cœur. Je sais que Dieu est mon Père et que rien ne peut me séparer de Lui. Je passerai l'éternité avec Lui, dans le bonheur parfait, en compagnie de tous ceux qui auront également mis leur confiance au Seigneur Jésus notre seul Sauveur.

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